L’histoire fascinante d’A.J. Hackett, l’inventeur du saut-à-l’élastique

Le saut-à-l’élastique est devenu un sport pratiqué par des milliers de gens dans le monde. Découvrez l’histoire de son inventeur !

Dans cet article, Elastique-Record vous raconte l’histoire fascinante de l’inventeur du saut-à-l’élastique. A.J. Hackett est né en Nouvelle Zélande en 1958, à Pukekohe. Il a ensuite grandi à Auckland. Passionné de sports extrêmes, il commence par pratiquer, dans sa jeunesse, le snowboard et le ski. Mais sa soif de sensations extrêmes le pousse à voguer vers de nouveaux horizons, à la recherche de toujours plus d’adrénaline.

<h2> Le gol : une pratique qui vient de la nuit des temps

Les voyages de Hackett le conduiront au Vanuatu, une petite île au nord-est de l’Australie. Les populations autochtones y pratiquent alors le « gol ». Le gol est une haute tour construite en branchages d’où les Vanuatuans sautent, la cheville reliée à une liane. La pratique est alors très primitive, et ne garantit pas du tout la sécurité des « jumpers », mais A.J. Hackett n’a pas froid aux yeux. Il décide de tenter l’aventure, et saute du gol.

L’expérience aura un impact très profond sur sa vie : la voilà, la sensation qu’il a recherchée toutes ces années !

Comment populariser le saut-à-l’élastique ?

Après cette expérience quasi-religieuse, Hackett n’a qu’une obsession en tête : comment apporter le gol au monde occidental ? Il fait alors face à une difficulté de poids : en effet, personne ne voudra pratiquer un sport qui ne garantit pas pleinement sa sécurité. Avec son acolyte, Chris Sigglekow, Hackett travaillera d’arrache-pied durant la première moitié des années 80 pour faire du gol un sport « safe ». En s’inspirant des techniques vanuatuanes et des sauts expérimentaux entrepris par Oxford dans les années 70, Hackett et Sigglekow mettent au point une corde très flexible, composée de centaines de brins en latex.

Hackett n’a alors aucune garantit que son dispositif va marcher, mais il veut tout de même l’essayer. En novembre 1986, il effectue un premier saut du Greenhithe Bridge à Auckland. Le saut est une réussite ! Ainsi est né le « bungy jump » ou saut-à-l’élastique.

Sauter de la tour Eiffel

A.J. Hackett est aux anges : son invention marche à merveille, et les sensations sont au rendez-vous. Mais comment populariser la technique, et montrer qu’elle peut être pratiquée sans danger ? Hackett fait un second saut sur le Auckland Harbour Bridge. Mais il a besoin de créer le buzz avec une image symbolique forte. Il pense alors à la tour Eiffel, symbole ultime de la culture européenne, le coeur même du monde occidental.

Le 26 juin 1987, A.J. Hackett saute de la tour Eiffel, de manière totalement illégale. De nombreuses caméras sont alors braquées sur lui, et il fait la une des journaux le soir même. A l’époque, l’illégalité de son saut lui vaudra la prison, mais la force du symbole triomphera. Dès la fin des années 80, la « bungy jump mania » s’empare du monde.

A.J. Hackett a continué à faire l’histoire

A.J. Hackett ne s’est pas arrêté à la tour Eiffel. Il a continué par la suite à entreprendre des sauts très médiatisés. Certains de ces sauts lui ont, en outre, permis de figurer dans le livre Guinness des records. Voici quelques uns de ces sauts célèbres :

  • En 1988, il saute de la Auckland Stock Exchange Tower (le siège de la Bourse à Auckland). Il s’agit du premier saut-à-l’élastique au monde qui ait été fait du haut d’un immeuble ;

  • En 1990, il saute d’un hélicoptère volant à 380 mètres au-dessus du sol ;

  • 2000 : il saute du Royal Gorge Bridge aux Etats-Unis, au-dessus de la rivière Arkansas ;

  • En 2006, il saute de la tour Macau en Chine. Ce saut constitue encore aujourd’hui le plus haut saut commercial au monde ;

  • En 2007, il saute d’un hélicoptère en Malaisie, volant à plus de 700 mètres. Il double ainsi son précédent record.

Vous pouvez retrouver sur ce site les photos du saut à l’élastique en France